La Dépression : la chose

À l’école, j’étais malheureux. On ne m’aimait pas. J’étais un peu trop… différent. Ça, les autres, ça ne leur plaît pas. Alors je devenais
transparent. Je faisais en sorte qu’on ne me voit plus. Puis, un soir où j’étais triste, une chose passa le seuil de ma chambre et s’installa en
moi. Plus le temps passait, et plus elle grossissait, envahissant mes journées, ma tête et mon coeur. Maman s’est mise à me dire encore
plus de mots d’amour que d’habitude, mais la chose les avalait tous, sans exception… Alors un jour, à bout de force, j’ai tout raconté à mes parents.